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Un peu de tout, beaucoup de rien.
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  • Bousculons les tabous, remettons de l'ordre dans NOTRE pays (Peu importe notre couleur). Subjectivité objective sur ma France en dérive. Faits d'actualités, mais aussi faits plus légers. Bon, ca part en cacahuètes l
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9 février 2007

L'enfer du dimanche.

eagle

Les "Sharks" de Miami, ancienne équipe star du foot U.S et actuellement située en deuxième partie de moitié de classement. (Assez étrange non?!) Son coach, Tony D'Amato, (Al Pacino) a subit 4revers consécutifs avec son équipe et n'est pas assuré de jouer les play-offs. Pour ne rien arranger D'Amato perd son quaterback vedette, Jack Rooney, (Dennis Quaid) et le voici obligé de le remplacer par le troisième quaterback de l'équipe, le jeune et inscouciant Willie Beamen (Jamie Foxx). Après quelques débuts mitigés, Beamen devient la nouvelle idôle des supporters.

Ainsi commence ce magnifique film d'Oliver Stone sur le sport le plus populaire aux Etats-Unis, le football. Un film accrocheur (2h20) sur l'éxubérance et la surmédiatisation de ce sport. Le film retrace ainsi les péripéties de toute une équipe de football, des joueurs à l'entraîneur, en passant par la patronne du club: Christina Pagniacci (Cameron Diaz) ou encore le médecin. La vie facile de ses stars médiatiques, adeptes des titres de gloire personnel, d'argent, de filles faciles et, bien sûr, leurs méfaits. Ainsi, nous suivons la carrière fulgurante de ce jeune capitaine aux dents longues qui connaîtra les joies du star-system mais aussi tout ce que cela peut dégager de négatifs, tant sur sa vie professionnelle que sur sa vie privée. Un film tout en paradoxe sur ce sport non moins paradoxal, établir des records personnels dans ce sport d'équipe, gagner des matchs tout en voulant toujours plus d'argent, s'occuper de sa vie de famille tout en la négligeant plus ou moins. Ainsi, tous les personnages ammènent une histoire différente. La jeune présidente du club avide de pouvoir qui souhaite par dessus tout réussir a monnayer son équipe quitte à licencier le charismatique mais désué coach. Le joueur leader de son équipe souhaitant se rétablir au plus vite de sa blessure afin de ne pas perdre sa place au profit du jeune loup. Le joueur expérimenté et fidéle tentant d'améliorer ses stats sur la saison afin d'empocher le pactole, au détriment de sa santé. Le coach au méthodes archaïque tentant de promouvoir la beauté du sport et du jeu collectif plutôt que les choix personnels et l'argent facile. Le jeune talent plein d'avenir qui ne voit que son propre intérêt dans le football. Le médecin prêt à tout pour garder les joueurs quitte a compromettre leur rétablissement.

Tout dans ce film est fait pour que les gens voient la beauté d'un sport putôt que son côté purement utilitaire, marketing ("Ce joueur fait vendre des maillots mais il va réduire l'équipe en miettes"). C'est vraiment une totale réussite que ce film teinté d'émotion sur les relations étroites que peuvent entretenir un coach avec son équipe. Favoriser l'esprit de groupe plutôt que de le scinder en individualité compromettant les résultats de l'équipe. Un film touchant, beau, magnifiquement filmé, spectaculaire et un Jamie Foxx qui fait oublier que la star du film est évidemment le grand Pacino. Pour les amateurs de foot, ce film retrace en quelque sorte le Réal Madrid du foot U.S. La chute précipité d'un club doté de joueurs brillants mais à l'égo surdimensionné.

Une belle leçon sur l'esprit sportif qui, malheureusement dans notre football national, n'existe plus. Un film à voir et à revoir, pas une seule minute ou on ne s'ennuie.

A noter le frissonnant "J'ai peur" de Jamie Foxx à la fin, une pure merveille.

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