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Un peu de tout, beaucoup de rien.
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  • Bousculons les tabous, remettons de l'ordre dans NOTRE pays (Peu importe notre couleur). Subjectivité objective sur ma France en dérive. Faits d'actualités, mais aussi faits plus légers. Bon, ca part en cacahuètes l
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10 octobre 2006

Le gâchis.

Encore un point que j'aime critiquer: l'enseignement.

Je n'ai aucun diplôme, j'ai redoublé deux fois, mais au final, je ne me sens pas plus con qu'un étudiant forcé de suivre 5ans d'études pour aboutir a un boulot qui ne lui plaira peut-être pas.
Je dois même dire que mon mode de pensée me permet d'afficher une certaine objectivité dans mes propos.

A 21ans, encore perdu dans ses rêves que l'enseignement lui a volé.

Comment faire comprendre à un gamin de 6ans qu'il ne pourra jamais faire le métier dont il rêve parcequ'il y'a avant ce rêve une multitude de devoirs tous plus ardus les uns que les autres.

Pourquoi ne pas se baser sur les capacités "naturelles" d'un individu pour en tirer le maximum, et ainsi l'aider à s'épanouir dans ce qu'il souhaite faire.

Je me rappelerai toujours, quand étant gosse, j'ai appris que pour être paléontologue, peut importe mes vastes connaissances sur le sujet, il fallait d'abord obtenir un bac, puis ensuite faire des études supérieurs.

Je me suis totalement désintéréssé des dinosaures et du commencement de la vie à ce moment.

Bien sûr, il aurait été simple de se dire, j'y arriverai car c'est mon objectif, mais j'avais déjà en tête de quitter l'école tôt et apprendre le métier avec des professionnels tout en perfectionnant mes acquis.


Bien sûr, il est facile de contre-argumenter en affirmant que si tout le monde se basait sur ses connaissances sur un sujet propre, et en ne passant pas de nombreuses années sur la chaise d'une salle de classe, le monde serait peuplé uniquement de vétérinaire, d'astronautes, ou autres.

Mais pourquoi doit-on toujours passer par des trucs qui peuvent être pénibles, pourquoi alors qu'on sait lire, devoir apprendre la vie d'un auteur dramatique. Pourquoi alors qu'on sait compter doit-on en plus connaître le périmètre d'un triangle rectangle au carré de l'hyopthénuse?


On apprend tellement de choses, qui au final, si elles ne nous intéréssent pas deviennent inutiles.


Dommage que le système scolaire soit si formaté, au lieu de se baser, dès le plus jeune âge, sur les envies et les capacités de quelqu'un a obtenir un métier dans lequel il s'épanouira et, qui sait, a faire avancer les choses du monde.

Un beau gâchis.

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Commentaires
B
Je pense que tu as énormément d'avis sur beaucoup de choses et je trouve cela très intéressant. Au contraire de ce que tu peux bien penser, je ne crois pas qu'un tel blog serait censuré, chacun a bien le droit de penser ce qu'il veut.<br /> <br /> Si j'ai intitulé ce message "droit de réponse" c'est parce que ce commentaire auquel je veux répondre m'a particulièrement marquée. Je suis une jeune enseignante de français en collège et en lycée, j'ai 23 ans (je ne suis donc pas une vieille chouette réac'.) Je suis toujours très étonnée de constater qu'il existe encore des gens pour qui la notion d'effort est totalement inconnue. Obtenir ce qu'on désire le plus au monde s'obtient au prix d'efforts.<br /> Devenir archéologue est difficile en effet, mais il faut bien prendre en compte le fait que c'est un métier que nombre de personnes rèvent de faire. (et il n'est pas inaccessible, bien au contraire ! J'ai une amie qui est en phase de le devenir, alors que ses résultats à l'école étaient plus que moyens.) C'est l'envie, c'est la motivation et c'est la combativité qui changent la donne. <br /> Bref, je m'éloigne du sujet... Tu veux savoir pourquoi on ne suit pas toujours nos rèves de gosse ? Mais c'est très simple, l'école vous donne toutes les chances possibles et inimaginables pour votre avenir. Parce que rèver de devenir archéologue est un beau rève en effet, mais lorsque l'on s'aperçoit que son rève est inaccessible, on se tourne vers son deuxième rève, voire son troisième (devenir enseignante n'était pas mon rève de gosse et pourtant, ce métier m'apporte énormément au quotidien et je me félicite d'avoir réussi mon capès et d'avoir "gaché 4 années de ma vie à l'Université.") Et peut-être que celui qui rèvait d'être archéologue se révélera passionné par les mathématiques (et par cette fameuse hypothénuse...) ou bien sera un grand artiste... L'enfant, l'adolescent referment en eux un immense potentiel (et parfois, ils ne s'en rendent même pas compte.)<br /> <br /> Si j'avais arrêté le grec en 3ème (comme je rèvais de le faire à l'époque à tel point je me sentais mal face à cette langue), je n'aurai jamais pu devenir prof de français, de latin et de grec. Je n'aurai jamais rencontré mes amies de coeur, toutes camarades d'Université en Lettres Classiques. A l'époque, je ne le savais pas : je suis quelqu'un de très chanceux.<br /> <br /> Alors, oui, je pense très sincèrement qu'il faut passer par des trucs qu'on considère comme pénibles sur le moment. Le tout est de s'apercevoir un jour qu'ils seront bénéfiques.
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